La grande à bouche molle, de Philippe JAENADA

Publié le par lili

9782290324066 Présentation direct from the site of Jaenada himself : Philippe Jaenada, détective privé, vit avec Anne-Catherine, est un adepte des courses de chevaux et travaille pour le gros Gilles. Son quotidien consiste à effectuer des enquêtes peu glorieuses. Un jour, la femme d'un certain Persin le charge de suivre son mari. Elle est en effet convaincue qu'il la trompe et souhaite obtenir les preuves de son adultère. C'est ainsi que, bien malgré lui, Jaenada se retrouve embarqué dans un incroyable périple. La première étape a lieu dans la Drôme, près de Romans, où Persin fait halte dans un hôtel Mercure. Entre temps, Jaenada a embarqué une auto-stoppeuse dans sa voiture, Fabienne du Val d'Orvault. Tout s'accélère. Jaenada découvre le cadavre d'une femme dissimulé près de l'hôtel et Fabienne est kidnappée par, semble-t-il, les responsables du meurtre. Il n'en faut pas plus au valeureux détective pour se lancer sur la piste des tueurs...

 

Mon avis : Troisième Jaenada de l'année pour moi, et l'envie de le lire encore est intacte. Dans ces presque 400 pages, le lecteur lambda peut s'arracher les cheveux, perdu par les nombreuses digressions et parenthèses, si caractéristiques du style de cet auteur, vraiment totalement hors catégorie. C'est drôle, comme toujours, jouissif, et à vrai dire, c'est un grand bordel organisé. Si si, c'est organisé, car si le narrateur semble parfois se perdre dans des coq-à-l'âne, il finit toujours par retomber sur ses pattes, et faire un clin d'oeil complice au lecteur, comme s'il lui disait : " t'as vu, je n'ai pas perdu le fil, et toi, t'étais concentré ?". En outre, faites bien attention au titre... il peut être trompeur, car on croise quelques femmes, dont certaines sont effectivement un peu molles, mais une seule l'est de la bouche, et elle n'apparaît qu'à la fin, telle une cerise sur un gâteau. Bref, c'est bon, c'est drôle, c'est malin, ça fait un bien fou... On passe un peu pour un con si on lit ça en public ( métro, salles d'attente, cours de maths qui dure trop...( ah, non, attention, vous risquez de vous faire choper, à cause de la raison que je vais énoncer de suite), car on sourit, on rit, on pouffe, on glousse, bref, on décline les synonymes ).

( Désolée pour cet emprunt aux parenthèses jaenadiennes, mais elles sont tellement irrésistibles... que je n'ai pas su résister, malgré mon absence de maîtrise et de talent dans cet exercice ! )

Et au fait... j'ai oublié... Qu'arrive-t-il à Persin ? Je crois que j'ai réussi à perdre le fil, comme Jaenada a perdu sa grosse femme en robe verte dans les toilettes...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Il faudra quand même que je lise un de ses livres un jour, quand même...<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Si tu veux que je t'en envoie un,dis-le moi !<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Quel drôle de titre! Je ne connais ni le bouquin ni l'auteur.<br /> Bonne soirée.<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> à découvrir, absolument, en tout cas l'auteur... pour le bouquin, je conseille La plage de Manacorra, avant !<br /> <br /> <br /> <br />