La mémoire fantôme, de Franck THILLIEZ
Présentation de l'éditeur : Une femme à bout de souffle court dans l orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : « Pr de retour ». Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique...
Quatre minutes. C est pour elle la durée approximative d un souvenir. Après, sans le secours de son précieux organiseur électronique, les mots, les sons, les visages... tout disparaît.
Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ?
Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars... Une lutte s engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons.
Mon avis : le troisième Thilliez du Challenge de Pimprenelle, je crois que j'avais mal compris le but : j'ai dû penser qu'il fallait lire toute l'oeuvre d'un même auteur ! Plaisanterie à part, ce roman fut un véritable choc, car je l'ai dévoré en moins de 12 heures, et si j'ai peu dormi pour le lire, je pense que le sommeil peut nous quitter à la lecture de ces romans. Celui-ci présente une énigme mathématique, autour de Pi, et des personnages très attachants, dont un, l'héroïne, qui souffre d'une étrange pathologie, l'obligeant à ne jamais se séparer d'un ordinateur spécial, lui permettant de se souvenir des événements importants. Cette jeune femme est poursuivie par de bien étranges et inquiétants personnages et sa pathologie vous laisse imaginer à quel point sa situation est angoissante : elle peut croiser l'assassin de sa soeur, et celui qui l'a séquestrée, et ne plus se souvenir de lui, quelques minutes plus tard. Bref, je n'en dirai pas plus, car ce qu'il y a de bien chez Thilliez, c'est l'efficacité et le mystère, qui font que chaque page fait souffrir et donne encore plus envie de lire la suivante. Je vous laisse, il me reste deux Thilliez à lire et à vous présenter !