Les heures souterraines, Delphine de Vigan
Extrait de la quatrième de couverture ; Mathilde et Thibault ne se connaissent pas . Au coeur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions....
Un roman passionnant, un thème maintes fois évoqué, mais bien différemment traité ici. Il ne s'agit pas seulement de la solitude, il s'agit aussi de la lâcheté quotidienne des uns qui entraîne la solitude des autres. Il s'agit aussi de la culpabilité de la victime face à son bourreau, de l'horreur qui glace, qui pétrifie... L'horreur au sein d'un quotidien bien réglé, l'horreur insidieuse, vicieuse, qui vous prend sans que vous vous en rendiez compte et qui ne vous lâche plus.
Delphine de Vigan enchante, par son écriture ciselée, ses mots doucement choisis pour montrer l'invisible, pour démontrer les mécanismes de la manipulation, de l'acharnement bestial, la détresse animale de la proie traquée qui ne sait pas pourquoi elle est devenue proie, comment échapper à son sort.
J'ai été totalement subjuguée par la justesse de ton de cet écrivain, par la pureté de la narration qui ne tombe jamais dans le pathos, dans la complaisance ni dans la niaiserie. C'est un thème fort qu'on banalise, qui prend ses racines dans nos quotidiens et pour lequel on peut se demander : "serai-je épargnée ?"
Merci d'avoir mis des mots sur cette souffrance qui ne se dit pas, qui ne s'écrit pas, mais qui se vit, se subit et qui déchire chaque jour des milliers d'êtres, d'individus, de personnes, comme vous et comme moi.
Un roman passionnant, un thème maintes fois évoqué, mais bien différemment traité ici. Il ne s'agit pas seulement de la solitude, il s'agit aussi de la lâcheté quotidienne des uns qui entraîne la solitude des autres. Il s'agit aussi de la culpabilité de la victime face à son bourreau, de l'horreur qui glace, qui pétrifie... L'horreur au sein d'un quotidien bien réglé, l'horreur insidieuse, vicieuse, qui vous prend sans que vous vous en rendiez compte et qui ne vous lâche plus.
Delphine de Vigan enchante, par son écriture ciselée, ses mots doucement choisis pour montrer l'invisible, pour démontrer les mécanismes de la manipulation, de l'acharnement bestial, la détresse animale de la proie traquée qui ne sait pas pourquoi elle est devenue proie, comment échapper à son sort.
J'ai été totalement subjuguée par la justesse de ton de cet écrivain, par la pureté de la narration qui ne tombe jamais dans le pathos, dans la complaisance ni dans la niaiserie. C'est un thème fort qu'on banalise, qui prend ses racines dans nos quotidiens et pour lequel on peut se demander : "serai-je épargnée ?"
Merci d'avoir mis des mots sur cette souffrance qui ne se dit pas, qui ne s'écrit pas, mais qui se vit, se subit et qui déchire chaque jour des milliers d'êtres, d'individus, de personnes, comme vous et comme moi.