Tuer le père, d'Amélie NOTHOMB
Intégralité de la quatrième de couverture : ( en extrait, ce n'est pas possible ! ) "Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur."
Mon avis : Il convient de commencer ce billet en vous prévenant de mon amour inconditionnel pour Amélie Nothomb, et de l'impossibilité chronique de dire du mal d'elle, même sous la torture. Ah ah... Certains penseront qu'un tel démarrage sous-entend la médiocrité du dernier opus ! Que nenni... Le seul ouvrage d'Amélie Nothomb que je n'ai pas aimé était Biographie de la faim, mais sans doute est-ce parce que le sujet m'indifférait totalement ? Quoi qu'il en soit ce nouveau Nothomb, dont on guette chaque année la sortie, avec plus ou moins d'impatience, que les critiques littéraires attendent au tournant, comme les oenologues attendent le Beaujolais nouveau, et que personnellement, j'attends avec une frébilité qui croît dangereusement chaque été, menaçant mon équilibre mental.... Où en étais-je ? Ah, oui, le dernier Nothomb : court ( trop, mais pour une fan, c'est toujours trop court, sauf que là, non vraiment, trop trop court ! ), pas de prénoms incroyables et si chers à l'écriture de la divine Belge.... Mais un univers sinon déjanté, du moins bien barré : je résume rapidement : un jeune adolescent, abandonné par ses parents, est recueilli par le magicien qu'il admire par-dessus tout. Il s'éprend de la femme du magicien, qu'il va tenter de séduire. Pour le moment, c'est assez classique, sauf que la toile de fond sert de révélateur aux personnages : l'intrigue se déroule en partie durant le Burning man. Si vous ne savez pas ce que c'est, cliquez ici : clic. Voilà, vous avez maintenant les ingrédients du roman, et autant dire que c'est un délice, et qu'il me tarde déjà la prochaine rentrée littéraire !