Peur noire, de Harlan COBEN

J'ai toujours aimé les polars de Coben, mais un peu moins ceux dont Myron Bolitar est le héros. Non pas que je n'apprécie pas ce détective un peu spécial, mais je ne suis pas très friande des séries policières avec un héros récurrent. Or, je dois reconnaître que cet épisode est particulièrement réussi, riche en rebondissements, tels que Coben sait mettre en scène. Haletant, ce roman l'est, drôle aussi, j'avoue m'être délectée des répliques de Win, le pote un peu étrange de Myron, et avoir beaucoup souri des réparties de Myron. Ce héros est décidément très sympathique, et je trouve qu'il acquiert, dans ce volume, une épaisseur psychologique plus dense que dans les précédents épisodes. J'ai aussi beaucoup apprécié la thématique paternelle qui jalonne le roman, Myron doit affronter la maladie de son père, il se découvre aussi une fibre paternelle, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler les secrets de l'intrigue !