Panique, de Jeff ABBOTT
Présentation de l'éditeur : Tout va pour le mieux pour Evan Casher : sa carrière de documentariste est en train de décoller et il file le parfait amour avec Carrie. Jusqu'au jour ou sa mère lui demande de venir la retrouver toutes affaires cessantes. Lorsqu'il arrive chez ses parents, sa vie bascule : il trouve sa mère sauvagement assassinée et échappe de peu à un meurtre. Poursuivi par les mystérieux assassins de sa mère et ne pouvant faire confiance à personne, Evan découvre peu à peu que beaucoup de choses dans sa vie ne sont que mensonges. Il s'engage alors dans une quête périlleuse pour découvrir la vérité sur lui-même et sur son passé afin de se réapproprier la vie qu'on lui a volée. Les coups de théâtre et les rebondissements s'enchaînent à un rythme étourdissant dans ce roman qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page et qui impose d'emblée Jeff Abbott comme le nouveau maître du suspense.
Mon avis : Ce roman figurera dans les déceptions de l'année. Voilà, c'est dit. De façon laconique et lapidaire, certes, mais guère plus que les commentaires élogieux qui figurent en première et en quatrième de couverture. Depuis quelque temps, je m'en prends aux titres des polars, ou encore aux illustrations de premières de couvertures qui ne rendent jamais justice au contenu. Ici, le titre est efficace, comme la première de couverture, sans parler à nouveau des commentaires dithyrambiques, bref tout ce qui a guidé ma main à choisir ce titre, en cette période estivale, propice aux lectures multiples. Chose surprenante, j'ai très vite accroché avec les premiers chapitres, alors qu'en général, la lecture est souvent une lutte avec mes a priori initiaux. Ici, très vite, le rythme s'essouffle avec la multiplication des organisations, telles que la CIA, FBI, MI5 et MI6.... On ne sait plus qui manipule qui, c'est confus, pas du tout haletant, mais ennuyeux au possible, à mon sens. Trop de rebondissements, parfois deux en une seule page... Bref, mon intérêt et ma patience ont capitulé à la page 231. Oui, j'ai réussi à tenir quand même assez longtemps, mais au vu de ma PAL alléchante, j'ai sacrifié ce roman, qui m'a déçue terriblement.