Les visages, de Jesse KELLERMAN
Présentation de l'éditeur : Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers.
Mon avis : En pleine boulimie de polars, je pensais me régaler avec ce titre, qui a remporté le Prix des lectrices Elle, et dont l'auteur nous dresse un portrait plus qu'élogieux... Bon, disons-le tout de suite, mon avis est plus que mitigé. Certes, ce roman ne manque pas de qualités : originalité, portrait de personnages léchés, intrigue complexe, etc. Cependant, que c'est long ! Je ne me souviens pas avoir autant attendu la fin, et espéré les interludes, qui sont à mon sens, ce qui est le plus réussi dans ce roman. La narration à la première personne m'a souvent gênée, ainsi que les longs bavardages du narrateur, ses monologues intérieurs qui n'en finissaient pas... Je dois reconnaître que la seconde partie du roman est beaucoup plus rythmée, plus intéressante. Quant à la fin, mouais, ça m'a fait l'effet d'un pétard mouillé ou d'un soufflé raté. D'ailleurs en me baladant sur le net pour lire quelques critiques, pour chercher des infos sur l'auteur, comme j'aime le faire quand j'ai l'impression d'être passée à côté d'un best seller, j'ai constaté qu'une des requêtes favorites pour ce roman était : "les visages explications fin". Je ne pense pas être la seule à ne pas avoir compris, non la fin, mais son intérêt. Certes, tous les romans policiers ne sont pas censés se terminer en feux d'artifice, mais quand même, là, j'avoue que le rendez-vous m'a laissé un arrière goût d'inachevé, sur ma faim, quoi. Je sais que Zorane l'a lu il y a peu, voyons donc son avis : clic