Juillet, de Marie LABERGE
Extrait de la quatrième de couverture : Une fête familiale, intime, toute simple. Une célébration orchestrée par Simon, aidé de son fils, de sa belle-fille et un peu de son petit-fils, Julien. Une sorte d'harmonie qui craque pourtant sous l'élan irrépressible du désir. Le désir dérangeant, inopportun, sauvage. Le désir et l 'amour de Simon. Et ce n'est pas pour sa femme, la jubilaire, qu'en ce jour de juillet Simon brûle...
Mon avis : J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque la semaine passée, car l'histoire que semblait contenir ce roman m'a parue enthousiasmante. Dès les premières pages, je me suis rendu compte que j'avais déjà lu ce roman, il y a quelques années et que je l'avais beaucoup aimé. Or, l'âge et l'expérience aidant, j'ai plongé littéralement dans cette superbe histoire d'amour qui a des résonnances de Fatale, un film de Louis Malle, si mes souvenirs sont exacts. L'héroïne, prisonnière de son amour pour son beau père, va lentement tomber le masque et accepter ces sentiments qui jusque là la paralysaient. Son mari aussi va tomber le masque, et montrer que la souffrance amoureuse peut totalement modifier les êtres. Charlotte la belle-mère va se révéler telle qu'elle est vraiment, une femme dure, comme de la pierre, insensible et égoïste, voire castratrice. L'écriture de Marie Laberge nous plonge littéralement dans cette maison, étouffée de chaleur et de secrets inavouables... A lire, pour se brûler les ailes par procuration.