Fascination, de Stephenie MEYER

 Extrait de la quatrième de couverture : Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine. Entre fascination et répulsion, amour et mort, un premier roman... fascinant.

Mon avis : Pour reprendre le slogan d'une pub qui passe beaucoup en ce moment, je pourrais écrire : "ça y est, je l'ai fait !"... Oui, quelques années après sa sortie en livre, en film puis en DVD, je me suis enfin décidée à plonger dans l'univers de Stephenie Meyer. J'ai donc fait connaissance, cette semaine, avec la famille Cullen et je dois reconnaître que j'ai beaucoup apprécié cette découverte. L'histoire est très vite prenante, on suit avec plaisir et excitation les aventures de Bella qui décrit à merveille les mécanismes du coup de foudre. On se prend rapidement d'affection pour cette famille de vampires, et on découvre leurs particularités qui ne sont pas forcément celles qu'on imagine, quand on a été, comme moi à l'adolescence une fan de Buffy contre les vampires ! L'intrigue est haletante, bien ficelée, les personnages très attachants ( il me tarde de voir le film, désormais ! ), mais je dois quand même mettre un bémol à la traduction et aux multiples répétitions du terme "marmoréen"... D'accord, ce n'est pas forcément un mot courant, mais j'ai eu l'impression, en le lisant pour la dixième fois, que le traducteur l'avait découvert par le biais de ce livre et s'en étonnait à chaque fois qu'il l'écrivait... Mais ce n'est qu'anecdotique, bien sûr, au regard de ce roman qui nous ferait presque regretter de ne plus être des adolescents et de ne pas être des vampires !