Chroniques d'une prof qui en saigne, de Princesse SOSO
Extrait de la quatrième de couverture : Non, les élèves ne sont pas tous des angelots facétieux assoiffés de connaissance. Non, les parents ne sont pas tous des éducateurs perfectionnistes désireux de transmettre des valeurs fondamentales à leurs rejetons. Non, les profs ne s’habillent pas forcément à la CAMIF !
Princesse Soso, qui rêvait d’être trapéziste, est finalement devenue professeur d’anglais. Catapultée dans un collège de campagne, elle se retrouve quand même en plein cirque, aux premières loges pour étudier le jeune, cet être mystérieux et fascinant, et tout son entourage…
Mon avis : Que de plaisir et de rire à la lecture de ce bouquin qui m'a totalement séduite, alors que je me sentais assez masochiste de lire ce roman dès les premiers jours des vacances... Ce livre porte un regard lucide, critique et pourtant très drôle sur le monde de l'éducation et l'on rit beaucoup à la lecture de ces chroniques qui rythment l'année scolaire. De plus, il change résolument des habituels livres de profs qui se regardent écrire en se lamentant, celui-ci est vraiment génial. Oui, on prend avec l'auteur le parti d'en rire, car il n'y a pas beaucoup de choix possibles : ou on rit, ou on démissionne ! Comment supporter sans humour les comportements de certains ados, comme Kévvin ( oui, oui deux v, c'est normal ! ), les sphincters hasardeux et malicieux de Pavin et Paquita, qu'on imagine frêle et adorable bout de chou de 6°, avant de la découvrir assez différente, en fait. Je ne peux pas vous livrer d'extraits de ce roman, car le choix est trop vaste, je me suis régalée de la réunion de pré-rentrée jusqu'aux derniers jours et plus particulièrement à la visite de la mère qui vient chercher sa fille, sous le prétexte que les derniers jours, c'est connu, on ne fait rien au bahut. Après nous avoir régalés de souvenirs des années collège telles que certains trentenaires comme moi ont pu connaître avec Hartley Coeur à vif, les fringues Chipie, etc., Princesse Soso fait feu de tous les clichés et nous livre un moment de pur bonheur, très cathartique, mais qui pose question... Qu'en sera-t-il dans 10 ou 20 ans ? Comment résister face à ces nouveaux comportements et manières de penser consommer ? Un seul bémol dans mon billet pour la première de couverture qui ne me paraît pas rendre hommage au contenu, mais c'est une critique très subjective, car je ne suis pas sensible à ce type d'images.
Un grand merci à bob et aux éditions Privé pour ce partenariat si savoureux.
Vous pouvez lire l'avis de Pimprenelle qui a aussi beaucoup apprécié cette lecture ici, et le blog de Princesse Soso ici