Si je reste, de Gayle FORMAN
Extrait de la quatrième de couverture : Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis...Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans. Si je reste est une merveilleuse histoire d'amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l'essentiel, à la place de l'amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s'habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.
Mon avis : Attention, roman lacrymal au possible. J'ai choisi ce livre à la bibliothèque, attirée par le titre et la première de couverture; de plus, je me suis dit que c'était une lecture facile, de vacances, un peu légère et que le thème de la mort devait être traité de façon gentillette pour les adolescentes à la larme facile. Donc, je suis une adolescente à la larme facile car j'ai pleuré comme une madeleine en lisant ce petit roman. Gayle Forman nous raconte comment une famille pas si ordinaire que ça, unie et pleine d'amour, décide un jour de ne pas aller au lycée, au travail, etc. à cause de quelques millimètres de neige qui paralysent le trafic dans cette région peu habituée au froid. La famille décide de rendre visite à un couple d'amis et prend la route. Evidemment, puisque le titre et le résumé nous avaient prévenus : c'est le drame : un accident qui coûte la vie à toute la famille, sauf à Mia, qui du haut de sa jeune vie, voit tout son monde s'écrouler, ses proches se relayer à son chevet, puisqu'elle est dans le coma et doit prendre une décision : partir ou rester. Très ce dilemne devient totalement insoluble : Mia a perdu son père qu'elle chérissait, sa mère qu'elle vénérait et son petit frère qu'elle adorait au-delà du possible. Comment pourrait-elle revenir et vivre sans eux ? Mais d'un autre côté, il y a son petit ami avec qui elle vit une histoire pas simple, mais si jolie, sa meilleure amie et ses grand parents... Bref, de page en page, je me surprenais à espérer qu'elle reste pour ceux qui étaient encore en vie, et quelques secondes plus tard, je pleurais à chaudes larmes en lui intimant l'ordre de partir, que sa vie était détruite et que rien ne l'en consolerait jamais. Je ne vous dévoilerai pas sa décision, mais ce roman m'a fait me poser quelques questions et je ne pense pas que j'aurais le courage et la force nécessaires pour rester, ceci dit la vie m'a parfois appris qu'on peut se relever de douleurs qu'on pensait trop fortes pour y survivre.