Thérapie, de Sebastian FITZEK
Extrait de la quatrième de couverture : Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.
Mon avis : Après lu, dévoré et adoré Ne les crois pas, dont je vous parlais le mois passé, j'ai eu évidemment envie de découvrir l'autre ouvrage du fameur Fitzek, et la déception fut à la hauteur de mes attentes. J'avais lu plusieurs commentaires et billets de blogueurs qui présentaient ce texte comme un véritable chef d'oeuvre du thriller psychologique, et bien non... Si vous avez l'intention de le lire, STOP, arrêtez-vous de lire ce billet, achetez le livre, et revenez ici, quand vous l'aurez lu. Sinon, voici mes impressions... Attention, encore une fois, cher lecteur, je vais dévoiler l'intrigue et ce qu'il ne faut pas dévoiler... C'est bon ? Vous êtes prévenus ?
Allons-y. Donc, passé le premier chapitre où, effectivement, le suspense place la barre très haut, on sait, dès la première phrase du second chapitre ce qu'il est arrivé au brave docteur, puisqu'il est interné. Ensuite, l'arrivée de la fameuse Anna, et l'évocation de ses troubles de la personnalité fonctionnent exactement comme dans le film 6° sens, quand le petit garçon dit à Bruce Willis qu'il voit des gens qui sont morts. Très vite, les incohérences, les situations troubles font qu'on ne peut plus douter une seule seconde.... Le coup de Sinbad et le parallèle avec le chien qu'Anna aurait battu à mort est un indice on ne peut plus évident de la pathologie du personnage principal, non ? Dès lors, je me suis demandée ce qui pourrait me faire changer d'avis, tellement tout paraissait d'une évidence telle que je ne voyais pas comment il aurait pu en être autrement. Effectivement, j'avais raison, j'ai trouvé énormément de similitudes avec Shutter Island, d'ailleurs... Mais j'avoue que l'épilogue eut l'heur de me ravir, car l'explication n'était pas celle que j'attendais, et effectivement, je comprenais mieux le sens de la dernière prière du docteur Larenz, que je croyais impossible à tenir, compte tenu des circonstances. Bref, ce fut une déception, atténuée par l'épilogue...