La forêt des 29, de Irène FRAIN
Présentation de l'éditeur : Cela se passait en Inde, il y a plus de cinq siècles.
Un miroir tendu aux angoisses de notre temps.
Un jeune paysan va refuser la fatalité. Rejeté par les siens, Djambo a rejoint le peuple des Errants, connu la faim, la soif, la passion et l’inanité des rêves d’abondance. Avec quelques vagabonds, il fonde une communauté dont la survie tient à 29 principes simples. Leur ligne directrice : le respect de la Nature et de tous les êtres humains. Ces principes vont permettre au Pays de la Mort de ressusciter.
Mon avis : Merci aux éditions Michel Lafon et à Bibliofolie pour ce partenariat et cette découverte qui n'a cependant pas trouvé de véritable écho en moi. Quand Bibliofolie a proposé ce partenariat, j'ai eu très envie de postuler, car j'ai toujours eu une grande admiration pour Irène Frain, dont je me souviens encore du plaisir qu'adolescente, j'avais eu en lisant Secret de famille. J'ai attentivement lu la présentation qui était faite de La forêt des 29, en sachant bien que c'était un thème qui ne me touchait absolument pas, mais je pensais que le talent d'Irène Frain suffirait à m'emmener dans cet univers. Or, malgré son talent de narratrice, la richesse de l'écriture, sa poésie, son mysticisme... J'ai eu le plus grand mal à me tenir à cette lecture, sans doute les noms des personnages m'ont souvent perdue, je les confondais, et ma très grande inculture quant à cette civilisation m'a considérablement desservie. Irène Frain réussit cependant une prouesse rare : elle parvient à concilier poésie, documentaire, et écologie, ce qui est rarement le cas dans les romans qui se prétendent ou sont estampillés : "développement durable". Je pense que je relirai ce roman quand j'aurai acquis quelques connaissances de base sur l'époque, d'une part et sur les lieux, d'autre part. Bref, je suis quelque peu mal à l'aise avec cette sensation d'être passée à côté d'un grand livre, car tout semble sinon parfait, du moins d'une grande qualité littéraire et si j'ai perçu la force du souffle qui émane de ces pages, je n'y ai cependant pas été sensible du tout.