La femme du V°, de Douglas KENNEDY
Extrait de la quatrième de couverture : Quand Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xème arrondissement de Paris, lui qui quelques mois auparavant était encore professeur d'université et père de famille tranquille aux Etats-Unis, il croit avoir touché le fond. Mais voici que la mystérieuse et sensuelle Margit vient bouleverser sa vie. D'où vient Margit ? Comment gagne-t-elle sa vie ? Dépourvu de réponses, il se laisse envoûter. Jusqu'à ce que d'étranges coïncidences viennent perturber son quotidien...
Mon avis : Quel bon moment j'ai passé en lisant ce roman ! Je l'ai lu d'une traite, ne pouvant pas me résigner à l'abandonner, tant le suspense était intense. D'emblée, on plonge dans le cauchemar du héros, Harry, personnage plein de culpabilité, de poisse, de démons intérieurs... On se demande comment on peut tomber si bas en si peu de temps, et le talent de Kennedy est de nous persuader que cette descente aux enfers est plausible ; Harry va descendre brutalement les marches qui le mènent en Enfer, au gré de ses rencontres, de plus en plus malsaines... Si les trois quarts du roman tiennent parfaitement la route, tant dans la narration, le style, les événements, je suis plus sceptique quant au dernier quart du livre, en ce qui concerne l'histoire proprement dite de cette femme mystérieuse ; il m'est difficile d'en dire plus sans dévoiler l'essence même de ce roman, mais malgré mon scepticisme quant à Margit, je reconnais que la fin se tient, qu'on finit par accepter ce qui n'était pas évident quelques pages plus tôt...