Hush, de Kate White
Présentation de l'éditeur : Lorsque Lake Warren apprend que son ex-mari exige la garde de leurs enfants, elle est persuadée que sa situation ne peut pas empirer. Le bon côté des choses, c'est qu'elle vient de passer la nuit avec le séduisant Dr Keaton, avec qui elle travaille dans une clinique d'insémination artificielle. Mais au matin, elle découvre le cadavre de Keaton dans une mare de sang Pour ne pas risquer la garde de ses enfants, elle doit mentir à la police et découvrir elle-même la vérité. Elle ne tarde pas à comprendre qu'elle est dangereusement proche des secrets sordides de la clinique et de Keaton. Peut-elle tout arrêter avant qu'il ne soit trop tard ?
Mon avis : Je remercie les éditions Marabout et Livraddict pour cette découverte ! J'ai tout d'abord été intriguée par le bandeau : " ce que vous ne dites pas peut vous tuer ", ça avait un côté mystérieux et j'avoue être friande de polars basés sur la notion de secret, de mensonges, etc. Or, je dirais qu'après avoir lu ce roman, je ne saisis pas bien le rapport avec cette citation, car peu de choses y renvoient vraiment, même si les secrets sont importants dans l'intrigue. J'ai trouvé une grande ressemblance avec les romans de Mary Higgins Clarck que je dévorais il y a quelques années, notamment dans la structure : une héroïne, seule face à une histoire trop grande pour elle et qui la dépasse, le manque d'alliés, les portes qui se referment sur elle, etc. mais je ne peux guère en dire plus sans dévoiler la fin ( dont on se doute quand même, malgré tout ). L'héroïne est attachante, on la suit dans ses tribulations et on se demande vite qui peut bien la persécuter de la sorte, on soupçonne l'ex mari, les collègues, et même les amis... Le climat est assez oppressant, notamment les scènes nocturnes, et on souffle avec l'héroïne quand une accalmie se profile ( en général, elles sont de courte durée, comme dans tout polar qui se respecte ). J'ai littéralement dévoré ce roman, même si certaines ficelles sont un peu grosses ( comme chez Mary Higgins Clarck, d'ailleurs à qui elle emprunte aussi le goût qu'ont les héroïnes pour les apéros crackers au fromage et verre de vin ), et je pense qu'une adaptation au ciné serait possible car tous les ingrédients sont réunis pour un bon thriller, à condition de trouver un bon scénariste et un bon producteur. Lien vers le blog de Myarosa : clic