Gataca, de Franck THILLIEZ
Présentation de l'éditeur : L'Évolution est une exception. La règle, c'est l'Extinction.
Une jeune scientifique spécialiste de l'évolution des espèces, retrouvée morte, attaquée par un primate.
Onze hommes derrière les barreaux. Leurs points communs : tous ont commis des crimes barbares et tous sont... gauchers.
Enfin, la découverte d'une famille de Néandertaliens assassinée par un Cro-Magnon.
Quel est le rapport entre ces affaires et des crimes éloignés de 30 000 ans ?
La clé est dans ces quelques lettres : GATACA...
Mon avis : J'avoue... Si j'avais lu un tel résumé sur une quatrième de couverture autre que celle d'un livre de Thilliez, j'aurais passé mon chemin illico presto, sans un regret. C'est là une chose étrange, l'attachement à un auteur, dont on sait que quoi qu'il écrive, quel qu'en soit le sujet, il réussira à nous intéresser voire à captiver. Et c'est exactement ce qui s'est passé, une fois encore. Je me suis plongée dans cette histoire d'évolution, de génétique, avec une ferveur absolue. Evidemment, la fin du tome I, Le syndrome [E], y était pour beaucoup, et dès les premières pages, on est plus qu'accroché et on plaint cette pauvre Lucie à qui rien, absolument rien ne sera épargné. D'ailleurs, j'avoue que j'ai été soufflée par un événement, aux deux tiers du roman, auquel je ne m'attendais vraiment pas du tout, et qui m'a vraiment secouée. Je ne m'étendrai pas sur l'intrigue, passionnante comme toujours, les personnages encore plus attachants que d'habitude, avec de telles fêlures, que c'est à se demander comment ils tiennent encore debout... Ce qui m'a charmée, cette fois-ci, ce sont les informations sur les gauchers, l'adn, le lait et les allergies, bref, plein de choses dont je ne soupçonnais pas spécialement le fonctionnement. Il faut cependant avoir le coeur bien accroché et ne pas lire ce roman si l'on est enceinte, ça peut être dérangeant pour la future maman, à mon humble avis. Bref, maintenant, je suis bloquée sans Thilliez pendant quelques longs mois.... à moins que je ne me décide à lire La chambre des morts, que j'avais vu en film, mais ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable.