En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime, de M. MORICONI
Présentation de l'éditeur : Pauline & Guillaume, Élisabeth & Pierre, Benjamin, Olivier... Dans les années 80, ils étaient inséparables, de ces amitiés qui se nouent à l'aube de l'âge adulte et qui durent pour la vie, même quand la vie nous fait prendre des chemins différents. Vingt-cinq ans plus tard, à l'heure des premiers bilans de la cinquantaine, Pierre et Élisabeth ne savent plus pourquoi ils sont toujours ensemble ; Benjamin papillonne comme un éternel ado, Olivier tire sa révérence. Et Pauline... Contre toute attente, Pauline retrouve Guillaume, le seul à s'être clairement éloigné de tous les autres. Ils ont tellement joué « je t'aime moi non plus » tous les deux, et ça s'est si mal terminé...
Mon avis : Je remercie ma chère Stéphie qui m'a permis de lire ce petit roman et L'Irrégulière dont l'avis m'avait donné très envie de m'y plonger aussi ! Je n'ai pas été aussi conquise que je le croyais ou l'espérais, mais j'ai néanmoins passé un très agréable moment avec ce roman, dont la structure particulière ne manque pas d'intérêt : chaque chapitre entre en résonnance avec un chapitre situé dans le passé commun des protagonistes. Ces histoires d'amour et de désamour font penser aux comédies dramatiques de Sautet, les personnages en ont de faux airs, même s'il n'est pas toujours simple de se fondre dans leurs histoires. Après quelques recherches, j'ai appris que l'auteur, Martine Moriconi avait été scénariste pour la télévision et pour le cinéma, ce que son écriture fait profondément ressentir, par le soin qu'elle met à l'écriture des descriptions, des ambiances, sans faire dans la longueur naturaliste, cependant. Un bon moment de lecture, doux amer, sensible, plein de sentiments déchirés et contradictoires, à l'image de nos vies. Mon plus gros bémol portera sur la couverture : je n'ai rien contre son style punchy, même si ce n'est pas le genre que je prise le plus, mais je trouve qu'elle n'est pas du tout en adéquation avec l'histoire qui nous est racontée, qui est plutôt en demi-teinte, dans des tons taupe ou gris, selon moi.